By Laurent De Sutter
Et si nous nous trompions ? Et si les attentats-suicides n’avaient rien à voir avec l. a. guerre ? Et s’ils n’avaient rien à voir avec los angeles faith ? Et si, même, ils n’avaient rien à voir avec quelqu’idéologie que ce fût ? Que se passerait-il si, en réalité, ce dont les kamikazes se voulaient les terrifiants acteurs était une basic surenchère appartenant au domaine des photos ? En posant cette query, retraçant l’arc courant des premières explosions-suicides à l. a. fin du XIXe siècle, jusqu’aux attentats meurtriers de Paris, en passant par les kamikazes japonais ou les auteurs de los angeles destruction du global alternate heart, à big apple, le eleven septembre 2001, c’est toute une histoire du flash visuel provoqué par los angeles détonation des bombes portées, ou conduites, par les terroristes de l’absolu qui se trouve rejouée avec brio par Laurent de Sutter. Une histoire qui rejoindrait celle des spectateurs des médias de l. a. postmodernité, ne quittant leur apathie organisée qu’au second où un convey plus violent que les autres finit par leur rappeler que, quelque half, le réel les attend.
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5. , p. 57-58. � 15 POUR EN FINIR ENCORE AVEC LES GRANDS RÉCITS Dans le petit livre consacré à la théorie kantienne de l’enthousiasme qu’il publia en 1986, Jean-François Lyotard en proposa une interprétation radicale : et si, demanda-t-il, l’enthousiasme n’était rien d’autre que le signe de l’impossibilité de tout grand récit politique ? À vrai dire, le vocabulaire qu’il utilisait était un peu différent ; plutôt que de parler de « grand récit », il préférait parler de la « vaine prétention élevée par telle ou telle famille de phrases pour présenter à elle seule tout le politique » – mais l’idée était identique1.
Lorsqu’ils tentèrent de déployer la totalité des implications philosophiques découlant de l’hypothèse d’un au-delà possible de la beauté, Edmund Burke et Emmanuel Kant, quelques décennies plus tard, se souvinrent des récits de voyage d’Addison, Dennis et Shaftesbury. Ce que leurs observations avaient apporté au domaine de l’étude de la beauté, c’était la contradiction qui existait entre celle-ci, et la grandeur dont on faisait l’expérience lorsque, par exemple, on se trouvait dans l’obligation de traverser une chaîne de montagnes.
Il préféra parler de tokubetsu kôgekitai, d’« unités d’attaque spéciales », une appellation administrative qui dissimulait mal sa volonté de renouer avec les puissances divines ayant contribué à ce que le Japon repoussât les armées de Kubilaï Khan, en 1274, puis en 12811. D’après les récits plus ou moins légendaires recueillis dans le Dainihonshi, la Grande histoire du Japon initiée au XVIIe siècle par Tokugawa Mitsukuni, c’était en effet un typhon magique qui avait permis la défaite des troupes des envahisseurs mongols.