By Marguerite Duras
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Die dunkle Wahrheit des Mondes: Commissario Montalbano erlebt Sternstunden. Roman
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Il est comme naissant. La plupart du temps il n’arrive pas à dominer la crise, à la décrypter. D’abord il ne reconnaît rien et l’hypothèse de l’homosexualité, bien entendu, il la repousse. La femme de cet homme, elle, elle le sait, qu’elle l’apprenne de lui ou d’autres, d’amies, elle se met à « reconnaître » tout. Tout ce que l’homme a fait ou dit dans le passé, elle le reconnaît. Elle dit : « Ça devait être là depuis toujours et il ne le voyait pas. » Ce sera la grande catastrophe de tous les temps.
Dans la peur. Dans les bois. Dans le désert des allées. Des pièces d’eau. Du ciel. Nous avons pris une chambre au bord du fleuve. On a encore fait l’amour. On ne pouvait plus se parler. On buvait. Dans le sang-froid, il frappait. Le visage. Et certains endroits du corps. On ne pouvait plus s’approcher l’un de l’autre sans avoir peur, sans trembler. Il m’a conduite jusqu’en haut du parc, à l’entrée du château. Il y avait là le personnel des Pompes funèbres, les gardiens du château, la gouvernante de ma mère et mon frère aîné.
Les gens, de Peter Handke à Maurice Blanchot, ont cru que c’était contre les hommes face aux femmes, La Maladie de la mort. Si on veut. Mais je dis que si les hommes se sont intéressés à ce point à La Maladie de la mort, c’est qu’ils ont pressenti qu’il y avait là quelque chose en plus, et qui les concernait. Extraordinaire qu’ils aient vu. Mais aussi extraordinaire que certains n’aient pas vu que dans The Malady of death, il y a un homme parmi les hommes face aux hommes et au-delà, de façon très précise, il y a un homme face aux femmes seulement.